
Les éoliennes sont à l’origine d’infrasons. Les campagnes de mesures de bruit réalisées récemment par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (source ANSES) montrent que ces infrasons sont émis à des niveaux trop faibles pour constituer une gêne et encore moins un danger. À titre de comparaison, les infrasons émis par notre organisme (battements cardiaques ou respiration) et transmis à notre oreille interne sont plus intenses que ceux émis par les éoliennes.
L’Académie française de Médecine et ANSES ont publié un rapport à ce sujet en 2017, dans lequel on ne reconnaît aucune corrélation directe entre le fonctionnement d’un parc éolien et certains symptômes comme le trouble du sommeil ou de l’anxiété. Cependant, on reconnaît l’existence d’un effet nocébo par lequel certaines personnes convaincues qu’un parc éolien a un effet néfaste sur leur bien-être développent des symptômes qui détériorent leur santé.
Ce sujet a été suivi sur de nombreux parcs en France afin d’apporter des éléments de réponse à une question naturellement très fréquente. La tendance qui se dégage aujourd’hui est un phénomène d’habituation de la faune. Passé un inévitable dérangement passager, du fait de la construction du parc puis la mise en service des éoliennes, il est rapidement observé un retour de la faune chassable sur site (en moins de six mois généralement).
Par ailleurs, contrairement à certaines idées reçues, aucune restriction particulière ne s’applique aux activités de chasse : celles-ci sont parfaitement autorisées sous les éoliennes, dans le strict respect des règles habituelles de sécurité connue de tout chasseur.
Enfin, dans le cadre de la démarche de concertation, il est tout à fait envisageable de mettre en place avec vous et avec les associations de chasse des mesures pour favoriser le maintien et le retour de la faune à la suite des travaux d’installation des éoliennes : plantation de haies, jachère de faune sauvage, etc.).
Avec des dimensions pouvant dépasser 150 voir 200 mètres de hauteur, les éoliennes entraînent une évidente modification du paysage.
La relocalisation de nos moyens de production au sein de nos territoires redonne sa matérialité à l’énergie et ça se voit. Les éoliennes marquent en effet l’espace et relèvent d’une logique de bonne insertion paysagère telle qu’elle s’applique aux ouvrages d’art (pont, viaduc…). Lors du développement d’un projet de parc éolien, un effort tout particulier y est donc dédié.
Afin de s’en assurer, les développeurs éoliens doivent se plier à un large ensemble de règles urbanistiques et techniques contraignantes. Pour évaluer l’impact d’un projet éolien sur le paysage, on étudie les caractéristiques du paysage et sa sensibilité par rapport au projet. Le terme d’insertion paysagère s’applique lors de la création d’infrastructures nouvelles et c’est l’objectif des études préalables et de l’étude d’impact qui constituent une aide à la faisabilité du projet et son intégration harmonieuse dans le paysage.
De plus, les nombreuses étapes d’un projet éolien – de l’identification des secteurs potentiels d’implantation au démontage du parc en fin de vie – sont très encadrées et font l’objet d’une évaluation environnementale obligatoire. Grâce à ce travail, la transformation du paysage est de moins en moins ressentie par les riverains comme une dégradation, même si une part de l’appréciation esthétique d’un parc éolien reste éminemment subjective.
Les chauves-souris et les oiseaux sont les animaux les plus sensibles à l’implantation d’un parc éolien. Les développeurs éoliens œuvrent, conjointement avec la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), depuis 10 ans pour l’évaluation des impacts de l’éolien sur la faune aviaire.
La mortalité aviaire relative au fonctionnement d’un parc éolien est prise en compte dans les études environnementales réalisées préalablement au développement d’un parc éolien. Les études incluent un travail bibliographique poussé puis des sorties de terrains pendant l’ensemble du cycle écologique (un an) : hivernage, nidification, migrations, etc. Ces études ont vocation à dresser un inventaire de l’ensemble des espèces présentes sur un site à l’étude et de réfléchir aux mesures à déployer pour les préserver si besoin. Ces études sont inclues dans le dossier définitif du projet, déposé en préfecture pour instruction par les services de l’Etat.
Des restrictions concernant l’implantation des éoliennes peuvent notamment être prévues par les développeurs ou imposées par les services compétents afin de préserver les trajets migratoires des oiseaux et les zones de nidification. Des innovations sont aussi en cours de développement et permettront de détecter le mouvement des oiseaux et d’adapter en fonction l’activité des éoliennes
Pour aller plus loin : Rapport de la LPO sur le sujet
Les éoliennes émettent un bruit de fond, principalement des basses fréquences oscillant entre 20 Hz et 100 Hz. Ce bruit est dû à des vibrations mécaniques entre les composants de l’éolienne et au souffle du vent dans les pales. À 500 mètres de distance (distance minimale entre une éolienne et une habitation), il doit être inférieur à 35 décibels : c’est moins qu’une conversation à voix basse (Source ADEME).
Les éoliennes font également l’objet de perfectionnements techniques constants : engrenages de précision silencieux, montage des arbres de transmission sur amortisseurs, capitonnage de la nacelle… Les éoliennes qui pourraient être implantés sur Les Vastres seraient de dernière génération et bénéficieraient donc de toutes ces avancées !
De plus, les études acoustiques devront permettre de s’assurer précisément que le parc respectera la réglementation française en vigueur, qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximale de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour, l’émergence correspondant à la différence de bruit avec et sans le parc éolien.
Un projet éolien se développe sur un temps long s’étalant généralement entre 3 et 5 ans.
Les étapes de la vie d’un projet :
Etape 1 : Les analyses de préfaisabilité
Etape 2 : La conception du projet
Etape 3 : Les autorisations
Etape 4 : Le financement
Etape 5 : La construction
Etape 6 : L’exploitation
Etape 7 : Le démantèlement Démontage des machines
Le démantèlement d’un parc éolien est à la charge du propriétaire du parc. Lors de la construction d’un parc, la loi oblige le propriétaire du parc à provisionner le montant du futur démantèlement. Cette provision peut être consignée à la Caisse des dépôts ou après d’assureurs spécialisés, au moment de la construction du parc.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la lettre d’intention du groupe ENERTRAG présentée dans le dossier déposé en Préfecture.
En cas de faillites en chaîne – ce qui n’est jamais arrivé en France depuis la construction des premières éoliennes dans les années 1990 – les provisions consignées à la Caisse des dépôts sont utilisées par le Préfet afin d’assurer le démantèlement du parc.
Ce mécanisme a été mis en place pour que jamais le démantèlement n’incombe aux propriétaires/exploitants des terrains qui accueillent les éoliennes ou communes sur lesquelles elles sont implantées.
Quelques chiffres clés sur l’éolien au niveau national :
Source: Statinfo – éolien
Cette phase essentielle de consultation citoyenne permet à la population de consulter toutes les pièces du dossier du projet, de poser des questions et de donner son avis sur le projet avant la fin de l’instruction du dossier par les services de l’Etat. L’enquête publique est une procédure ouverte à tous les Français. Néanmoins, l’information à son sujet est réalisée dans un rayon réglementaire de 6 km autour des installations du projet. Elle doit durer au minimum 30 jours.
Un commissaire-enquêteur indépendant et neutre est désigné par le Tribunal Administratif pour mener l’enquête. Il tient des permanences en mairie.
Pendant l’enquête, les citoyens peuvent prendre connaissance du dossier, des travaux envisagés et formuler des observations par écrit en Mairie, par courrier, ou encore par mail.
Au terme de l’enquête publique, le commissaire-enquêteur émet un avis favorable, favorable avec réserve ou défavorable au vu de l’ensemble des avis reçus.
Composition : Une éolienne est composée de pales (3 en général) portées par un rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet ensemble est fixé sur une nacelle qui abrite un générateur électrique.
Fonctionnement : Une éolienne fonctionne avec la vitesse du vent qui fait tourner les pales entre 10 et 25 tours par minute. Ces vitesses de vent sont généralement comprises entre 10 et 90 km/h.
Un système permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent. Les pales de l’éolienne captent la force du vent et font tourner un axe (le rotor) de 10 à 25 tours par minute. L’énergie mécanique ainsi créée est transformée en énergie électrique par un générateur situé à l’intérieur de l’éolienne, dans la nacelle. Cette électricité est ensuite convertie pour être injectée dans le réseau électrique grâce à des câbles souterrains.
Le désormais bien connu dernier rapport du GIEC publié en août 2021, ainsi que les phénomènes climatiques que chacun aura pu constater, soulignent l’urgence à agir pour limiter le réchauffement planétaire. La solution ? Réduire drastiquement, rapidement et durablement les émissions de gaz à effet de serre. Or, puisque la première source émettrice de gaz à effet de serre au niveau mondial et européen reste la production d’électricité à partir de ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz), l’heure est à la transition vers des énergies renouvelables.
Une analyse de cycle de vie réalisée pour l’ADEME en 2017 a permis de fournir des données précises sur les impacts environnementaux de la production éolienne avec les spécificités du parc français installé sur terre et prévu en mer. Pour l’éolien terrestre, le taux d’émission est de 14,1 g CO2 eq/KWh et pour l’éolien en mer le taux d’émission est de 15,6 CO2 eq/Kwh. À titre de comparaison, selon le Réseau Transport Électricité de France (RTE), la moyenne d’émission du mix électrique français se situe entre 50 CO2 eq/Kwh et 80 CO2 eq/Kwh selon les périodes de l’année.
RTE a également rappelé que la production éolienne française se substitue bien à une production thermique carbonée et permet de lutter efficacement contre le réchauffement climatique en France et en Europe. RTE chiffre les émissions évitées à environ 22 millions de tonnes de CO2 par an (5 millions de tonnes en France et 17 millions de tonnes dans les pays voisins).
Dans son rapport “Futurs énergétiques 2050“, RTE confirme que “Atteindre la neutralité carbone est impossible sans un développement significatif des énergies renouvelables”. Il indique aussi que “Pour 2030 : développer les énergies renouvelables matures le plus rapidement possible et prolonger les réacteurs nucléaires existants dans une logique de maximisation de la production bas-carbone augmente les chances d’atteindre la cible du nouveau paquet européen « -55% net »”.
En prenant en compte tous ces éléments, les éoliennes contribuent bien à lutter contre le réchauffement climatique.
Aujourd’hui, environ 90% de la masse d’une éolienne se recycle. Il s’agit du béton et de l’acier qui la composent. Les 10% restants correspondent aux pales.
Pour les 90% recyclables : les parties métalliques, comme le mât, ont une valeur marchande non-négligeable. Le béton armé peut aussi être facilement valorisé dans le secteur de la construction.
Pour les 10% restants : les pales sont plus difficiles à recycler, mais peuvent, pour le moment, être broyées et valorisées comme combustibles ou être utilisées dans la fabrication de mobilier urbain notamment (parc de jeux pour enfants, bancs …). Sur ce sujet complexe, les géants de l’énergie sont au coude à coude pour développer des solutions durables. Ainsi, Siemens-Gamesa a annoncé en septembre 2021 la commercialisation de la première pale 100% recyclable. Il n’est pas le seul puisqu’en décembre 2020, l’Institut français de Recherche Technologique Jules Verne et un consortium d’acteurs de l’énergie éolienne, dont Engie, SUEZ, LM Wind Power ou Arkema ont lancé le projet ZEBRA visant à concevoir une pale 100% recyclable d’ici 2023, pour un budget de 18,5 millions d’euros. D’autres pistes plus créatives sont aujourd’hui explorées. Des pales ont par exemple été récupérées pour concevoir des tunnels et toboggans pour une aire de jeux à Rotterdam aux Pays-Bas ou pour concevoir un abri à vélo à Aalbord au Danemark.
A cet égard, la réglementation prévoit des objectifs minimaux de recyclage des composants des éoliennes, qui augmenteront avec le temps. Par ces mesures, l’Etat garantit l’exemplarité de la filière éolienne, en alliant transition énergétique et protection de l’environnement. Ainsi, Au 1er janvier 2022, au minimum 90 % de la masse totale des aérogénérateurs démantelés, fondations incluses (lorsqu’elles sont excavées en totalité) ou 85% lorsque l’excavation des fondations a fait l’objet d’une dérogation doivent être réutilisés ou recyclés. Ce seuil passera à un minimum de 95% de recyclage dès le 1er janvier 2024. Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2022, au minimum, 35 % de la masse des rotors devra être réutilisée ou recyclée. Le seuil augmentera progressivement pour atteindre les 45% en 2023 et 55% à horizon 2025.
L’électricité produite est injectée sur le réseau électrique au niveau du point de raccordement grâce à un poste de distribution. Celui-ci permettra d’élever la tension et de transporter l’électricité via les lignes hautes tension. L’électricité choisira le chemin le plus court entre l’endroit où elle est injectée sur le réseau et l’endroit où elle est utilisée. Ainsi l’électricité consommée sur le territoire est en priorité celle produite localement.
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la durée de vie moyenne d’une éolienne est estimée à 20 ans. Néanmoins, celle-ci peut s’étendre jusqu’à 25 ou 30 ans selon les constructeurs et avec une bonne maintenance du parc. Une fois cette durée écoulée, deux options sont possibles :
Le démantèlement (enlèvement des machines et de la totalité des fondations) : si le site n’est plus utilisé pour l’exploitation du potentiel éolien, les éoliennes du projet sont démontées et le terrain restitué à son état initial comme prévu par la loi. Les propriétaires fonciers des parcelles accueillant les éoliennes et la collectivité sont à ce titre informés sur les conditions du démantèlement. Ces conditions sont également rappelées en amont dans le bail initialement signé.
Le repowering (renouvellement) : le remplacement du parc par des éoliennes identiques ou de nouvelles générations, après réalisation d’une nouvelle étude de faisabilité.
En cas de modification substantielle, la seconde option n’est envisageable qu’après une nouvelle autorisation du Préfet. Il est à noter également qu’avec le temps et les évolutions technologiques, les éoliennes seront probablement différentes de celles que nous connaissons actuellement.
L’éolien s’est affirmé en France comme dans le monde comme une des énergies les plus compétitives. Pour l’éolien terrestre, l’ADEME estime que le coût moyen de production est en moyenne de 60,5 €/MWh : entre 50 et 71€/MWh selon les régions (étude 2019 sur les couts des énergies renouvelables et de récupération – ADEME) ce qui représente une baisse des coûts de production de 18 % pour les parcs installés entre 2015 et 2020. En mai 2021, le prix moyen s’établissait à 60,8 €/MWh (prix moyen des lauréats de la 8ème session d’appel d’offres d’éolien terrestre).
Depuis 2016, avec la mise en place du mécanisme de complément de rémunération, le producteur éolien vend désormais directement l’électricité produite sur le marché de l’électricité. Si le prix de marché est inférieur au tarif éolien fixé par arrêté, il reçoit un complément de rémunération. À l’inverse, si le prix est supérieur, les opérateurs éoliens remboursent la différence sur la base des aides perçues de l’État : c’est donc une nouvelle ressource pour l’État, et un retour sur investisse- ment public très rapide. Avec l’augmentation continue des prix sur le marché de l’électricité, les parcs éoliens pourraient donc permettre à l’État de bénéficier d’un retour sur investissement public très rapide. Au rythme où vont les choses, on estime qu’au final, le soutien aux énergies renouvelables pourrait s’avérer bien moins élevé que prévu sur la période 2020-2050 en fonction du marché. Pour comparaison le coût du nucléaire historique sera au minimum de 62 €/MWh (rapport sur le coût de production de l’énergie nucléaire, 2014 – Cour des Comptes) avec la prolongation des centrales existantes alors que pour l’EPR de Flamanville, le prix de référence sera entre 110 €/MWh et 120 €/MWh (rapport sur la filière EPR, 2020 – Cour des Comptes) si on se réfère au coût de production de l’EPR d’Hinkley Point.
La clef est de comprendre que les éoliennes sont indépendantes les unes des autres.
Les éoliennes tournent en moyenne 80% du temps.
Il existe plusieurs causes possibles, parfois cumulatives, qui peuvent expliquer l’arrêt d’une ou plusieurs éoliennes :
– la vitesse du vent, trop faible ou bien trop élevée en cas de tempête pour éviter toute détérioration : en effet, un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse du matériel et des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h ;
– les travaux de maintenance ou de réparation : ils nécessitent l’arrêt ponctuel des éoliennes pendant quelques heures ou jours, conformément à la réglementation ;
– les travaux de déploiement, de maintenance ou de réparation des réseaux électriques de transport ou de distribution réalisés par les gestionnaires de réseaux : ces arrêts volontaires sont courts et ne représentent que 1,5 % du temps, soit environ 5 jours par an.
La notion clef ici est celle de facteur de charge.
Le facteur de charge d’une éolienne en France en 2020 – c’est-à-dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale – se situe à près de 26% (source RTE). Cela veut dire qu’une éolienne tourne à sa puissance maximale, près de 26% du temps par an. Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet. C’est pour cela que la localisation d’une éolienne est un élément essentiel.
En matière d’objectif de production électrique, avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, promulguée le 18 août 2015, la France s’est fixée pour objectif d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie de la France à horizon 2030. En 2019, le parc éolien français a produit 34,1 TWh soit 6,3 % de la production d’électricité nationale. Cela représente une progression de 21,2 % par rapport à 2018 (source EDF) et les perspectives de progression se poursuivent depuis lors. L’éolien est la 2e source de production électrique d’origine renouvelable derrière l’énergie hydraulique (10,3%) et sa part devrait continuer à augmenter.
Brider une éolienne consiste à réduire sa puissance acoustique en réduisant la vitesse de rotation des pales, en réduisant leur orientation et leur prise au vent.
Ce bridage est automatisé et peut-être paramétré pour chaque éolienne d’un parc selon la vitesse et la direction de vent, la température, la pluviométrie ou encore la visibilité, et selon une plage annuelle et des horaires précis. Si nécessaire, cela peut aller jusqu’à l’arrêt de certaines machines, afin de respecter les réglementations en vigueur.
Le bridage est utilisé afin de réduire, voire d’éviter, les éventuels impacts des éoliennes sur l’acoustique ou bien sur les animaux, tels que les chauves-souris ou les oiseaux. Les paramètres du bridage sont déterminées grâces aux résultats des études acoustiques et écologiques.
Oui, brider une éolienne revient effectivement à en réduire sa puissance. Ce système peut être utilisé à certaines périodes et sur certaines plages horaires afin de préserver les éventuelles espèces menacées et/ou de réduire les potentielles nuisances sonores selon la direction des vents.
Néanmoins, ces bridages, paramétrés selon des critères bien précis, engendrent une perte très limitée de la production électrique. La rentabilité énergétique, et donc économique, est maintenue.
Le projet éolien de la Vallée des Vignes permettra d’alimenter environ 23 000 personnes par an. A noter par ailleurs que l’électricité d’origine éolienne représente 9% de la consommation d’électricité en France, ce qui n’est pas négligeable.
Les éoliennes du projet présentent une puissance unitaire de 4,5 à 6 MW rendue possible par les récentes avancées technologiques et permettant d’utiliser au mieux la ressource en vent. Par exemple, trois éoliennes aujourd’hui produisent autant que 6 éoliennes datant d’il y a 3-4 ans. Le retrait d’une éolienne dans le projet le rend donc toujours compétitif… mais son équilibre technico-économique ne permet pas de descendre en-deçà de 3 éoliennes.
Cela permet de capter une plus grande ressource de vent. Les éoliennes peuvent alors produire une plus grosse quantité d’électricité.
La zone d’étude est appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Elle est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable.
La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes :
Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain.
Nous nous devons de respecter les distances règlementaires d’éloignement et de sécurité liées à chaque contrainte. Il s’agit d’une obligation. Le dossier du projet ne pourrait pas être examiné par les services de l’Etat si ces obligations n’étaient pas respectées.
Pour ce projet, le développeur a choisi de confier l’organisation de la démarche à l’équipe experte en Concertation du cabinet Mazars, afin que la démarche soit la plus enrichissante possible.
Plusieurs évènements de concertation vont être organisés et ce calendrier sera par conséquent régulièrement mis à jour.
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